MINI FASTNET – El NoNo C1 D2
Pas beaucoup de news depuis le Trophé MAP car l’emploi du temps est bien chargé.
Le Mini-Fastnet a été d’un bon cru, ce qu’il fallait, un peu de vent pour nous rappeler à son bon souvenir et qu’il se mérite.
Cette édition ( la dernière à laquelle je participais se fut avec Marie-Agnès en 1990), je l’ai couru avec Isabelle Magois, référence et une grande expérience dans le circuit du Mini.
Nous avons été dans le match assez rapidement, et nous avons privilégié le contact fort de notre vitesse pour ne pas tomber dans un traquenard comme sait très bien nous le proposer la baie de Douarnenez. La première nuit dans la pétole fut énergivore et nous a permis de consolider notre place à la tête de la course.
L’arrivée sur WolfRock, nous montrait qu’en fonction du jeu de voile que l’on a les bateaux font des passes d’armes prenant et perdant des places au profits de la voilure la plus adapté aux circonstances. ( C0,C5, Gennaker, Grand Solent, Génois+Solent … pour les amateurs technique)
Ce fut ul’ne des discussions à bord, quel est le meilleur set de voile a embarquer. Le sujet est lancé, je ne suis pas sûr qu’il y ai une vérité. On a toujours l’impression de ne pas avoir la bonne voile.
Chemin faisant nous arrivions sur le rocher.
Le passage, de nuit avec environ 25-30 nœuds de vent pour nous, fut d’ailleurs assez magique, vers 2h du matin, le faisceau du phare balayant les embruns et les petites lumières des feux de mât des concurrents disparaissant au gré des vagues. On pouvait croiser l’un sous GV Seul, un l’autre arrivant au débridé. Il fallait veiller à ne pas se retrouver face à face et reprendre son sens marin le temps de passer le rocher.
La deuxième place que nous avions accrochée après la première nuit n’a pus être défendue.
Un manque à virer, une écoute qui file et voilà le solent qui se déchire. Il a fallu démêler, rehisser la voile et enfin virer; nous passions en 20ième place.
Ensuite nous n’avons pas relancé la machine, j’étais KO par les précédentes nuits ou nous avions mal géré le sommeil. Nous avions une déficience de vitesse au portant. Ce n’est pas le bateau qui est en cause, car Ysbrand nous a repris et mis 3 heures au portant sur son D2.
Les points positifs de cet course. Toujours une bonne vitesse au près et au reaching dans des conditions que je connais ( 5-15noeuds). J’ai appris sur la gestion du sommeil, des courants et commencer à travailler les allures au portant. Le principal ayant été de finir la course pour comptabiliser ces fameux miles pour la sélection à la prochaine transat