Pas de nouvelles depuis l’année dernière. Il faut dire que l’actualité est plutôt très chargée en ce moment.
Création d’entreprise, démarrage de missions, nouvelle vie professionnelle et la petite Loulou à la maison qui prend sa place
Attente des nouvelles règles 2010 qui impactent surtout l’électronique, un bon casse-tête.
En fait il ne vaut mieux pas se prendre la tête, faire simple et efficace, même si les sirènes de la technologie et du bricolage nous tentent.
Mais voilà, comme je me suis fait opérer de 2 hernies inguinales pour être prêt pour les Acores, hé bien, le naturel est revenu au galop, comme je ne pouvais pas naviguer, j’ai cogité sur de la technologie.
Maintenant c’est lancé, les budgets presque finalisés, le calendrier bouclé. J’ai hâte de retrouver les copains et de glisser à nouveau sur les vagues.
Cette année je naviguerais moins que l’année précédente, nouvelle vie professionnelle oblige, mais l’objectif des Acores bien en ligne de mire, pour le plaisir. Je n’ai aucun enjeu de podium, terminer et naviguer propre seront mes guides de cette année.
Ce sera une année de transition, de validation et de capitalisation des acquis. Une optimisation de l’électronique et des voiles afin de déterminer les besoins pour une transat. Et puis surtout une très belle course avec les Sables-Les Acores. Plus dure que la transat parait-il ? Possible, si la météo s’en mêle c’est une course de guerrier ( dixit Pierre-Yves Lautrou).
Je cherche des partenaires, mécènes et sponsors pour cette année, si j’ai pu m’autofinancer pour démarrer, aujourd’hui, ce n’est plus possible. J’ai réussi le pari de faire les minimas et de me qualifier l’année dernière, je suis toujours dans le respect des objectifs et des planning. Alors si l’aventure vous tente, parlons-en, il y a tellement à transmettre, échanger, partager autour des valeurs de ce sport qu’il ne tient qu’à vous que je puisse vous embarquer et faire flotter vos couleurs.
A bientôt.
Après avoir suivi assidûment la transat cette année, j’ai reçu par courrier le précieux sésame, la confirmation de mon parcours de qualification.
Il ne faut pas considérer toute la saison comme étant un acquis et que maintenant le plus dur est fait.
Je dirais même que le plus dur commence, continuer l’entraînement; optimiser, compléter les points notés à risque ( le physique, l »électronique, la météo, la navigation, l’énergie à bord par exemple).
Concrétiser les partenariats, la recherche de sponsor; car sans eux le projet ne pourra être mené à terme sur ces aspect matériels.
J’espère vraiment faire partager cette aventure et le bénéfice mental, humain, managérial que l’on peut acquérir dans ce type de projet.
En cette fin d’année nous travaillons de concert avec les skippers de la série D2 ( bateaux du chantier Marée Haute), nous mettons en commun nos expériences de l’année, échangeons et complétons nos tests. J’ai par exemple navigué avec Brendan pour travailler les allures sous spi et déterminer quelques polaires intéressantes. Nous ne pourrons arriver au niveau des professionnels, mais nous connaitrons mieux nos bateaux pour améliorer la qualité et la sécurité de navigation. Et si nous allons plus vite alors ce sera la cerise sur le gâteau.
Dans quelques semaines c’est le salon nautique, je confirmerai alors mon planning de la saison.
vous pourrez me retrouver au stand du Finistère avec mon fidèle partenaire Marée Haute.
A bientôt.
Quoi de mieux que de s’immerger dans l’ambiance du départ.
Je suis venu 5 jour sur place, j’ai donné un coup de main à Pierre et puis je suis venu saluer les amis avec lesquels je me suis entrainé durant cette année. Pour eux ce fut le grand départ. Beaucoup d’émotions. Je n’ose même pas imaginer lorsque je serai au départ, Brrr, un super frisson dans le dos. Allez, encore 2 ans et je serai au départ.
Je vous laisse quelques photos, j’aurai voulu mettre tout le monde, mais j’ai pas mal bossé sur la préparation de Pierre. Une bonne entrée en matière.
Lien vers un album photo
Pour réaliser cette qualification j’ai sauté sur l’occasion d’une belle dorsale anticyclonique qui poussait jusque en Angleterre pour passer la marque de parcours en Irlande, j’avais eu ma dose de coups de vents entre le Fasnet et le UK fasnet. De plus le gréement ayant été sollicité je ne voulais pas tenter le diable dans de la piaule.
Charles est venu une journée et on a préparé le bateau pour les bricoles qui peuvent rapidement lâcher sur une telle distance. De ce fait je n’ai rien à déplorer en casse sur cette qualification.
Les plus:
- Un super canote, bien préparé, je n’ai quasiment jamais barré, je suis arrivé plus en forme qu’à mon départ.
- J’ai fait un super long run à plus de 10noeuds de moyenne sous Gennaker me faisant passer de la mer d’iroise en mer d’Irlande en moins de 24heures.
- Les Coast Guard, lors de mon retour dans le brouillard du coté de Land Ends, avec qui chaque heure nous faisions le point et envoyaient ma position aux cargos qu’ils suivaient.
- Le spectacle des dauphins, c’est toujours un émerveillement.
Les moins:
- J’ai loupé le coche de faire la distance en moins de 7 jours, je me suis fait scotcher 18 heures derrière l’île de Ré et je me suis tapé le Parc à Huitres en m’endormant à 0,5 nœuds.
- Les pêcheurs, ce fut ma bête noire, 2 fois je me suis retrouvé à moins de 100 mètres, pleine balle sous spi. Alors même en dormant par tranche de 20 minutes, on est pas à l’abri.
- Le Sextant. Pourtant bien préparé sur le sujet, j’ai eu mes miroirs complétement déréglés ( chocs dans le bateau ?), j’ai réussi au bout de 2 jours à re-régler ceux-ci et à avoir des points a peu près corrects. Merci Monsieur Meyer pour vos cours.
- L’électronique souffre rapidement des conditions en mini, tout est fragile dans ce milieu hostile. Il faut bien préparer cette affaire.
- Le passage retour Sud de Sein dans la pétole avec le courant, ce fut chaud. Comme quoi ce n’est pas obligatoirement quand il y a du vent que c’est le plus sûr.
Hum,,, vous n’avez guère eu de nouvelles de El NoNo depuis cet été.
Après l’épisode UK Fasnet je me suis engagé sur la NaviOuest avec Jonas Gerken.
Ce fut une superbe course ( Jonas la décrit très bien sur son site et sa news, ainsi que Brendan ).
Nous avons été plutôt cool sur celle-ci. Pour moi c’était la dernière de la saison qui me permettait d’obtenir le nombre de milles en course pour la qualification. Donc, tranquille.
Il est vrai que j’ai fait un mauvais choix de voile, ne connaissant pas encore le bateau sous toute ses allures et conditions de vent, on a laissé les 3 premiers s’échapper ( sous code5 et Spi), après avoir affiché notre belle pointe de vitesse au près en passant premier au raz de sein.
On a aussi trouvé des réglages pour le reaching, et cela va franchement mieux.
On termine 4ième avec quelques belles pointes de vitesse sous gennaker ( 16,5 noeuds) et 23 heures pour faire Douarnenez – Port Bourgenay.
Il me faudra 24 heures pour faire les 70 milles entre Port Bourgenay et Piriac/Mer 2 jours après, ça change …