Ca y est nous sommes en 2013.
Plus vite que prévu, plus stressant aussi. Une année particulière professionnellement ou la tension du marché se ressent sur l’entourage, les collaborateurs et les clients eux-mêmes.
Dans cette période mouvementée je mets encore plus à profit mon expérience acquise lors des courses au large. D’ailleurs je commence à développer pragmatiquement une méthode liée à l’expérience professionnelle et de la course en large en mer. Cette expérience j’essaye de la partager avec mes proches, collaborateurs, et clients. Il y a tant à apprendre de la bonne utilisation du temps, de la valeur des choix.
En course au large on est dans un espace temps particulier où en fait il n’y a pas de temps de pose, où tout est régulé par l’optimisation du temps et l’efficacité.
Qu’est-ce qu’être efficace ? Qu’est-ce que le bon choix ?
On peut être efficace en dormant car c’est la période la plus stable durant laquelle on va perdre le moins en performance de marche et en gagner en lucidité et en énergie pour le prochain moment ou l’esprit et les muscles seront sollicités.
Le bon choix, c’est aussi de ne pas en faire car les paramètres permettant de prendre une décision n’ont pas bougés, alors on vérifie les autres paramètres plus tactiques ou on vérifie l’état de ses moyens.
Combien de fois je répète à qui veut l’entendre, vérifier, vérifier, il n’y a pas d’évidence que celle qui est vérifiée et partagée par tous. Combien de concurrents font des choix de routes qu’ils appellent évidences lorsqu’ils sont bons et qu’ils appellent malchance lorsqu’ils sont faux. Et bien les critère de décisions pour des projets, pour des choix stratégiques pour des sociétés on est pas loin de ses schémas et même pour des grands groupes.
Quand les financiers ne contrôlent plus les paramètres de telle loi financière ou de telle référence académique, où sont passés les référents permettant de reprendre la route de ne pas passer en faillite.
C’est là que je me replonge dans mon expérience nautique, je transpose la situation, je nettoie les informations parasites, je cherche le cap vrai et corrige la route pour retrouver un objectif qui a du sens et dont je suis capable de mesurer l’avancement. Si ça vous parait évident, vérifiez le, partagez le, mesurez le et reposez vous la question. Si vous voulez en reparle. Pour moi les courses ou j’ai brillé, il n’y a jamais eu d’évidence, mais des faits, mesurés, vérifiés, recadré, re-évalué,mesurés, vérifiés et validés lorsque j’ai passé la ligne d’arrivé.
La peur de gagner ou la peur de perdre ?
Un post pour vous dire au combien il est formateur que de pratiquer la compétition à un bon niveau permet de faire des comparaisons avec le business.
Je me rend compte de la difficulté d’entreprises à vouloir investir, réagir, se remettre en cause …
Tout comme en voile, le choix entre tactique et stratégie.
Dans un marché de plus en plus tendu où la compétition est acharnée, où il est difficile de faire une différence sans qu’immédiatement la concurrence vous colle, les décideurs ne font plus que de la tactique, le dos rond, prennent des décisions sans risque.
Il n’y a pas a juger de tels décisions, mais je pense qu’il faut quand même que ces entreprises se posent et se fassent aider sur les bonnes questions, les bons KPI qui peuvent apporter un différenciateur pour progresser sur le marché actuel.
Beaucoup choisissent la solution du leader pensant que l’on ne pourra leur reprocher d’avoir pris un mauvais cheval. Et comme dans pas mal de compétition, vous voyez un match race tactique basé sur des petits gains pour l’espérer l’emporter alors que le jeu est ailleurs.
J’aimerai faire partager l’esprit d’entrepreunariat qui permet d’écrire des belles réussites sans pour autant prendre des risques inconsidérés.
J’aimerai démontrer que sans devenir leader total on peut devenir un leader à son niveau et donc avoir une entreprise profitable et se démarquer de son concurrent direct.
J’aimerai montrer qu’avec un peu de recul, d’analyse extérieure et avec une équipe motivée on peut réussir bien des challenges tout en maîtrisant les risques.
En fait, il faudrait que ces chefs d’entreprises s’associent à une course au large, sortent leurs neurones, sortent du cadre pour voir qu’il y a en fait beaucoup d’opportunités et de solutions pour réussir.
Je suis à votre disposition pour partager cette expérience et cette démarche.
A vous lire.