Trophée MAP 2010

Bonjour à tous,

Un petit résumé. Déjà un grand merci à Selden, au chantier Marée Haute à Yacht-man, ainsi que mon assureur. Le bateau fut réparé, amené à Douarnenez et préparé pour le départ.
 Sans eux pas de course.

C’est donc sans avoir mis les bottes sur un bateau depuis la Sélect 2010 que je me présentais au départ.
J’avais pour objectif de valider une nouvelle configuration de voile, alors que bien des concurrents me conseillaient de prendre le jeu de voile victorieux car les conditions s’y prêtaient. Mais n’étant pas professionnel et les jours de navigation comptés, les courses sont aussi un moyen de valider des modifications techniques.

En même temps que je suivais l’avancement des travaux j’ai pris un pied à terre et continuait à  travailler à distance pour mes deux partenaires temps. En effet les 2 sociétés qui m’ont pris comme manager, ont validé mes « congés » pour courir. Un grand merci aussi à eux. C’est avec un temps limité que j’ai fait ma préparation de navigation dans des eaux moins connues que mon lieu d’entraînement. Cela aura un impact direct sur la course.

Vous pouvez relire les différents articles des concurrents pour avoir des précisions sur le déroulé vu de leur cockpit. ‘ Davy Beaudard, François Amaury, Jonas Gerkens, Jean-marie Oger …’.
Pour moi, comme d’habitude pas de pression du résultat, le bonheur de naviguer et d’essayer de faire de mon mieux.
La découverte en direct d’un nouveau jeu de voile, n’est pas sans conséquence. Je manquais de repère.
Toutefois au fil de l’avancement de la course j’ai trouvé des modes d’emploi intéressants, pour prendre la tête vers Groix au retour. Jamais extrême dans mes choix de route, juste poussant un peu plus quand les paramètres étaient tous au vert. Sur le retour en début de la deuxième  nuit, il s’avérait qu’il fallait aller au fond de la baie de Concarneau ( vent, courant, clapots ça fait quand même trois bonnes raisons). Et bien je n’ai pas poussé à fond cette option, n’ayant pas suffisamment préparé le passage dans les cailloux, de nuit avec la fatigue potentielle de la deuxième nuit en mer. C’est là que je perds la course. Ensuite je n’avais qu’une idée en tête ne pas me faire bloquer au raz de sein au retour. Vous pourrez voir ma trace sur le site de la course. Entre Amaury et moi cela s’est joué à cet endroit. Pour moi je passais avec 3 minutes avant la fermeture des portes … mais si j’avais pris l’option du deuxième ( à la côte) je ne passais pas. Ensuite un petit galop dans la magnifique baie de Douarnenez avec la dernière voile à tester.
Ma troisième place est pour moi incroyable, déjà premier pour ma première course, maintenant troisième. Je prends cela avec délice et profite.  La presse et certains concurrents se posent des questions sur ce Bruno Simonnet et ce D2. Pour le D2 après un test en fin d’après-midi, je confirme qu’il va vite et que nous avons amélioré certains points. Pour Bruno Simonnet, Hummm, Attendons le Fastnet, il y a un secret. Rien de compliqué. Mais visiblement ça fonctionne :-)
Pour le Fastnet je pars avec El JoJo alias mister Jonas Gerkens. Nous avons couru la NaviOuest l’année dernière. Je fais cette Fastnet plus pour le plaisir de naviguer avec lui que pour l’aspect sportif.
La seule chose que l’on souhaite, faire sauter le record des 18,5 noeuds vitesse GPS. Juste pour le fun.
Un peu de lecture:
http://www.voilesetvoiliers.com

Pour revivre la course comme si vous étiez: http://www.winchesclub.com prenez l’option série et relancez la course en cliquant en bas sur la flèche.